À l’installation pétrolière d’Abqaiq, en Arabie saoudite, le 12 octobre 2019, le logo Saudi Aramco est visible.
SG – Singapour
Afin de répondre aux besoins croissants du pays en essence et en produits chimiques, Saudi Aramco et ses partenaires chinois ont signé dimanche un contrat pour un projet de raffinerie de pétrole et de pétrochimie dans le nord-est de la Chine, qui devrait commencer en 2026.
Le projet d’Aramco dans la ville de Panjin, dans la province du Liaoning, sera le deuxième investissement important de la société dans le raffinage-pétrochimie en Chine et intervient après que le premier exportateur de pétrole au monde a annoncé un bénéfice record de 161 milliards de dollars en 2022.
La société d’État Aramco a déclaré dans un communiqué que la coentreprise Huajin Aramco Petrochemical Company (HAPCO) construira et exploitera le complexe qui abritera une raffinerie de pétrole de 300 000 barils par jour (bpj) et un craqueur d’une capacité de production de 1,65 million de tonnes d’éthylène. et 2 millions de tonnes de paraxylène par an.
Le partenaire Panjin Xicheng Industrial Group a annoncé dimanche le coût prévu du projet de 83,7 milliards de yuans (12,2 milliards de dollars) dans un communiqué sur WeChat.
La construction du complexe débutera au deuxième trimestre une fois que le projet aura reçu les approbations administratives nécessaires, selon Aramco. D’ici 2026, l’installation devrait être complètement opérationnelle, a-t-on noté.
HAPCO est contrôlé à 51 % par l’équipementier militaire chinois NORINCO Group, une société publique, tandis que 30 % et 19 % chacun sont détenus par Aramco et Panjin Xincheng.
Par ailleurs, selon un article publié sur le site Web du gouvernement provincial, Aramco a signé dimanche un protocole d’accord avec la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, pour explorer les opportunités de collaboration dans des domaines tels que l’énergie, la finance, la recherche et les innovations.